Pour bien terminer l’année, ce poème d’Ángel Bonomini qui incarne l’harmonie procurée par la méditation.
Le bateau vide – qui apparaît maintenant sur la plage –, cède doucement, sans réserve, au mouvement de l’eau.
Être ainsi dans le monde même par-delà l’intelligence qui soupèse tout.
Adopter la façon du bateau afin de s’intégrer dans l’harmonie.
Ángel Bonomini (1929-1994) – Tours de silence (Arfuyen, 2004) – Traduit de l’espagnol (Argentine) par Silvia Baron Supervielle
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